Algérie : cinq stations de dessalement d’eau de mer pour 2,4 milliards de dollars

 Algérie : cinq stations de dessalement d’eau de mer pour 2,4 milliards de dollars

Pour faire face au stress hydrique qui devient de plus en plus menaçant, l’Algérie a décidé de recourir aux stations de dessalement de l’eau de mer. Lancées dans le cadre d’un programme annoncé par le président Abdelmadjid Tebboune en 2022, ces stations permettront de satisfaire les besoins de 40 % d’Algériens, selon le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab.
Ce programme comporte la création de cinq stations de dessalement de l’eau de mer dont trois ont été inaugurées ces derniers jours, à Oran, Tipaza et El Taref. Deux autres stations sont en voie d’achèvement et devront être livrées très prochainement. Celles- ci sont prévues dans les wilayas de Béjaïa (Tighremt-Toudja) et Boumerdès (Cap Djinet).
Rachid Hachichi PDG de Sonatrach, l’entreprise a été confiée la réalisation de ces stations a affirmé que « les cinq usines de dessalement d’eau de mer ont été réalisées par des compétences algériennes à hauteur de 100 %, et que le taux d’intégration des produits nationaux dans ces usines s’élève à 30 % ».
Ces infrastructures porteront la production algérienne d’eau potable issue du dessalement de 2,2 millions de M3/j à 3,7 millions de M3/jour. Ces cinq usines ont par ailleurs coûté près de 2,4 milliards de dollars au groupe pétrolier Sonatrach qui s’est chargé de leur réalisation.

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