Algérie-Qatar : projet gigantesque de lait et d’élevage d’une valeur de 3,5milliards de dollars
Un accord-cadre a été signé, mercredi à Alger, entre le ministère algérien de l’Agriculture et du Développement rural et la société qatarie « Baladna » pour la réalisation d’un projet intégré de production de lait et d’élevage bovin dans les régions du Sud du pays, notamment dans la wilaya d’Adrar. D’une valeur de 3,5 milliards de dollars, ce projet gigantesque sera réalisé sur une superficie de 117.000 hectares et générera 5000 emplois. Il devait assurer 50% des besoins algériens du lait en poudre.
L’accord a été signé par la directrice générale de l’investissement agricole et du foncier au ministère, Souad Assous, et le président du Conseil d’administration de la société « Baladna », Mohamad Moutaz Al-Khayyat, en présence du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, du ministre des Finances, Laâziz Faid, du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, du ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, et du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun.
Cet accord porte sur la réalisation d’un projet structurant consistant à la création de fermes d’élevage intégrées de vaches laitières et de la production de lait en poudre, à travers ce partenariat entre la société qatarie « Baladna » et l’Etat algérien, représenté par le Fonds national d’investissement (FNI).
D’une superficie totale de 117.000 hectares, ce projet est composé de trois pôles contenant chacun une ferme de production de céréales et de fourrage, une ferme d’élevage de vaches et de production de lait et de viande, ainsi qu’une usine de production de lait en poudre, a-t-on expliqué lors la cérémonie de signature.
Une fois concrétisé, ce projet permettra de produire localement 50% des besoins de l’Algérie en poudre de lait, d’approvisionner le marché local en viande rouge, outre sa contribution à l’augmentation du cheptel bovin national.
D’une valeur de 3,5 milliards de dollars, ce projet devrait permettre la création de 5.000 postes d’emploi directs.
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