Alors que le Cap Bon est dévasté, nos médias regardent ailleurs et nos ministres cafouillent

Alors que le Cap Bon est dévasté, nos médias regardent ailleurs et nos ministres cafouillent

Alors que les pluies diluviennes ont dévasté toute la région du cap Bon avec un pic de 297 ml à Beni Khalled, un record jamais atteint en Tunisie, tout le monde a péché par un manque de communication, plutôt par une mauvaise communication. Il a fallu que des images soient relayées sur les réseaux sociaux pour que les Tunisiens se rendent compte de la gravité de la situation. Une véritable catastrophe a frappé la région provoquant au moins cinq morts et endommageant 2500 maisons. Il va sans dire que l’infrastructure, routes et ponts, a été fortement endommagée à son tour. Pendant ce temps, les médias tunisiens, audiovisuels notamment, se sont murés dans un silence complice se contentant de diffuser quelques flashs qui ne reflètent pas la réalité des choses. Pas de reportages en direct, ni de messages à l’adresse des citoyens

A leur tour, certains membres du gouvernement ont ajouté à la gravité de la situation par leurs déclarations farfelues. Une cacophonie qui reflète une certaine désinvolture de certains d’entre eux. La communication en temps de crise est importante. Elle doit être bien gérée pour éviter les dérapages.

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