Angelina Jolie dénonce une complicité de crimes: "De prison à ciel ouvert, Gaza est devenu un charnier"
L’actrice américaine a accusé les dirigeants mondiaux de "complicité dans les crimes" commis contre Gaza
L'actrice américaine Angelina Jolie a déclaré que la Bande de Gaza s'est transformée rapidement "d'une prison à ciel ouvert pendant près de deux décennies" en "un charnier", accusant les dirigeants du monde de "complicité dans les crimes" commis contre les civils de l'enclave.
Commentant le bombardement du camp de réfugiés de Jabalia dans la Bande de Gaza, Jolie a évoqué mercredi dans un post sur son compte Instagram le "bombardement délibéré des habitants assiégés qui n’ont nulle part où fuir".
Mardi, le ministère de l'Intérieur à Gaza a fait savoir qu'un bombardement israélien avait fait "400 victimes, dont des morts et des blessés, et détruit tout un quartier résidentiel du camp de Jabalia", avant que le porte-parole du ministère Ashraf Al-Qudra, n'annonce jeudi à l'aube, que ce bilan était passé à 1 000 victimes entre morts, blessés et disparus.
"Gaza a été une prison à ciel ouvert pendant près de deux décennies, et maintenant elle se transforme rapidement en un charnier. 40% des morts sont des enfants innocents. Des familles entières ont été tuées", a écrit la star américaine.
Elle a ajouté que "des millions de civils palestiniens, dont des enfants, des femmes et des familles, ont été déshumanisés et sont soumis à des punitions collectives", soulignant qu'ils sont privés de nourriture, de médicaments et d'aide, "ce qui est contraire au droit international".
Elle a, par ailleurs, accusé "les dirigeants mondiaux de complicité dans ces crimes" en "refusant notamment d'exiger un cessez-le-feu humanitaire et en empêchant le Conseil de sécurité de l'ONU d'imposer un cessez-le-feu" aux deux parties du conflit.
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