Attentat de la basilique de Nice : un tunisien condamné à la perpétuité incompressible

Attentat de la basilique de Nice : un tunisien condamné à la perpétuité incompressible

Le Tunisien Brahim Aouissaoui, accusé d’avoir assassiné trois personnes dans la basilique de Nice le 29 octobre 2020, a été condamné mercredi 26 février à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté incompressible, soit la peine la plus lourde du code pénal, par la cour d’assises spéciale de Paris.

La cour, composée de magistrats professionnels et présidée par Christophe Petiteau, a suivi à la lettre les réquisitions du parquet antiterroriste. Celui-ci avait réclamé cette sanction rarissime, appelée « perpétuité réelle », contre l’accusé. Celui-ci a revendiqué son acte par le « droit » de venger les musulmans qui seraient tués dans le monde par « l’Occident ».

Une sanction très rare

La perpétuité incompressible est une sanction rarissime rendant très infime la possibilité d’un aménagement de peine. En matière de terrorisme, cette peine aussi appelée « perpétuité réelle » avait été prononcée contre Salah Abdeslam pour les attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis.

Les familles des victimes et le maire de Nice, Christian Estrosi, exceptionnellement présent à l’audience, ont accueilli le verdict dans le recueillement après trois semaines d’un procès souvent éprouvant.

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