Attentat de l’avenue Mohamed V: Drôle de coïncidence

Attentat de l’avenue Mohamed V: Drôle de coïncidence
 
Une drôle de coïncidence! C’en est vraiment une, et pour cause. La garde présidentielle, qui était, il y a 24 heures seulement, l’objet d’une vive polémique entre le staff actuel de la présidence de la République et celui de l’ancien président provisoire Moncef Marzouki, a fait l’objet d’un attentat perpétré par un kamikaze. Un attentat qui a fait 12 morts et  3 blessés graves.
 
Rappelons que suite à des menaces de mort contre l’ancien président Marzouki, le Congrès pour la république (CPR) a organisé une conférence de presse, lundi 23 novembre, pour tirer à boulets rouges sur la présidence de la République et pour lui faire assumer la responsabilité de la promulgation d’une loi devant priver l'ex président Moncef Marzouki de la protection de la grade présidentielle. Protection confiée, en vertu de cette loi, à une équipe de quatre membres de l’Unité de protection des personnalités relevant du ministère de l’Intérieur.
 
Adnan Mansar, l’ancien de cabinet et porte-parole de Marzouki, a été, particulièrement,  très virulent. Il a averti que le CPR « tient le président de la République et son directeur de cabinet responsables de toute atteinte à l’intégrité physique de Moncef Marzouki ». Le lendemain, un bus de la garde présidentielle explose. 
 
Pour mémoire, le CPR et ses alliés idéologiques n’ont jamais adhéré à la vraie lutte contre le terrorisme en Tunisie au temps.
Pour preuve  les députés du CPR à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ont voté contre la loi de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, tout autant que le parti dissident du CPR, le courant démocratique.
KIM

Votre commentaire