Banlieue sud : Mouvement de protestation des habitants pour dénoncer la pollution de l’eau de mer
Des habitants de la banlieue sud de Tunis et des composantes de la société civile actives dans le domaine de l’environnement ont dénoncé la pollution de l’eau de mer particulièrement dans les régions de Radès, Ezzahra, Hammam-Lif et Hammam-Chott en raison du rejet des eaux usées en mer.
Les habitants de la banlieue sud ont exprimé, lors d’un mouvement de protestation, leur indignation à l’égard de la pollution qui ne cesse de s’accroître dans les plages, ayant provoqué des odeurs nauséabondes et causé la dégradation de la biodiversité.
Une situation qui, selon eux, a impacté négativement la santé des vacanciers et le mouvement économique dans ces plages. Les manifestants ont annoncé un large mouvement de protestation le 11 septembre prochain : une chaîne humaine sera déployée sur toute la bande côtière de la banlieue sud, en protestation contre le refus des autorités compétentes et les différents gouvernements de traiter ce dossier.
Dans une déclaration publiée récemment, l’équipe Equité environnementale du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) a appelé à soutenir ce mouvement lancé par les habitants de la banlieue sud de Tunis.
Et d’appeler l’Office National de l’Assainissement (ONAS) à se pencher sérieusement sur le projet d’assainissement d’Oued Meliane et à stopper l’évacuation des eaux usées vers la mer.
L’Agence Nationale de Protection de l’Environnement-ANPE- a été invitée, de son côté, à intensifier les campagnes de contrôle des établissements industriels, particulièrement la conserverie de tomates et l’usine de cuir dont les eaux polluées sont directement déversées dans la plage de Radès.
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