BCT : Une croissance de 2,4% au 4ème trimestre 2024

La croissance économique, aux prix constants de 2015, s’est maintenue sur une trajectoire haussière, passant de 1,8% en glissement annuel au 3ème trimestre 2024 à 2,4% le trimestre suivant, selon la note sur les évolutions et les perspectives de l’économie publiée hier par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).
Ainsi, la BCT a dévoilé l’expansion de la demande intérieure, dont le rythme de progression est passé de 4% en glissement annule au 3ème trimestre 2024 à 7,1% le trimestre d'après. De ce fait, les importations ont affiché une accélération, soit 9,7% en glissement annuel au 4ème trimestre 2024 contre 4,9% le trimestre précédent.
Néanmoins, la contraction des exportations de biens et services s’est poursuivie au 4ème trimestre 2024 enregistrant un repli de -0,2% en glissement annuel contre -0,1% au 3ème trimestre.
Quant à l’offre, la croissance du PIB a été soutenue par la bonne performance des services et de la production agricole, dont les contributions à la croissance économique se sont élevées à +1,2% et +1,0% au 4ème trimestre 2024 respectivement, contre +0,9% et +0,8% au 3ème trimestre 2024 respectivement.
Par secteur, la contraction de l’activité industrielle s’est atténuée, avec une contribution négative réduite à -0,1% au 4ème trimestre 2024 contre -0,2% au trimestre précédent. La contribution des impôts nets de subventions à la croissance économique s’est maintenue à +0,3% au 4ème trimestre 2024, et ce, pour le troisième trimestre consécutif.
Les services ont contribué pour +1,2% à la croissance contre +0,9% au trimestre précédent. Cette amélioration est attribuée notamment à la reprise des secteurs du transport (+5%), du commerce et réparation (+2,3%) ainsi que de l’enseignement et de la santé (+1,9% et +1,7% respectivement).
Pour le secteur agricole, la valeur ajoutée a augmenté de 12,1% contre +10,6% au 3ème trimestre 2024, en raison d'une récolte d’olives en forte hausse (+45% selon les estimations du ministère de l’Agriculture). Cependant, le secteur reste encore en dessous de son niveau d’avant 2023, affecté par la persistance du stress hydrique.
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