Béchir Akremi, renvoyé devant la chambre criminelle pour escroquerie et falsification

Béchir Akremi, renvoyé devant la chambre criminelle pour escroquerie et falsification

 

La 10ème chambre d'accusation de la cour d'appel de Tunis a refusé la libération de Béchir Akremi, détenu depuis février 2023, suite à des accusations de falsification liées à l'abandon des charges contre Hamza et Saif Eddine Arfaoui dans l'affaire de l'assassinat de Chokri Belaïd.

Béchir Akremi, révoqué de ses fonctions de magistrat, est renvoyé devant la chambre criminelle pour escroquerie et falsification. Les accusations remontent à son mandat comme premier juge d'instruction et procureur auprès du tribunal de première instance de Tunis.

Son avocat, Hamadi Zaafarani, a précisé qu'un mandat de dépôt avait été émis contre Akremi le 22 février dernier, suite à une plainte du Parti des Patriotes Démocratiques Unis et des proches de Mohamed Brahmi.

Le porte-parole du tribunal, Habib Torkhani a souligné que Akremi avait classé les plaintes contre Hamza et Saifeddine Arfaoui, malgré ses engagements antérieurs, conduisant aux accusations de falsification.

Des mandats d'arrêt avaient été émis contre Akremi, le premier par le juge d'instruction du Pôle judiciaire antiterroriste le 10 mars 2023, et le second par le doyen des juges d'instruction le 24 juillet 2023, pour des soupçons d'infractions dans les cas des martyrs Belaid et Brahmi.

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