Ben Sedrine veut demander des comptes à ceux qui ont « mal conduit la période post-révolutionnaire »

La présidente de l’Instance Vérité et Dignité,  Sihem Ben Sedrine a publié une longue tribune dans le journal la Presse de jeudi 12 novembre sous le titre « Platon, Nobel et les Tunisiens ». Après avoir fustigé « la manipulation médiatique de certains organes aux agendas obscurs qui a achevé de planter le décor d’une société divisée, sans identité et que rien n’unit, elle a pointé du doigt cette « culture du spectacle (el forja) et du cirque (appelée avec euphémisme le buzz) supplantait les vrais débats de société dont la Tunisie avait besoin ». Pou elle, certains médias surfent sur « un discours de la haine méthodiquement construit » et de ce fait, ils «  ont achevé de dresser un miroir déformant où les Tunisiens avaient du mal à se reconnaître ».

Sur un autre plan, la présidente de l’IVD n’a pas ménagé les gouvernements qui se sont succédé après le 14 janvier  2011, et à on doit commencer par « en demander des comptes »  pour avoir  qui, « mal conduit la période post-révolutionnaire ». Ajoutant, « quant à ceux qui ont été responsables de corruption et de violations de droits humains durant la période dictatoriale, ils n’étaient finalement que de bons et loyaux serviteurs de l’Etat qui, au pire, ne faisaient qu’exécuter la mort dans l’âme des « instructions » qui venaient d’en haut ! »