Bouchamaoui industries dément les allégations sur son champ Nawara

 Bouchamaoui industries dément les allégations sur son champ Nawara

 

Nous avons reçu la mise au point suivante de la société « Bouchamaoui industries », signée par le DG, Raouf Bouchamaoui , suite aux récents événements survenus sur le champ gazier Nawara :

« Nous la société « Bouchamoui Industries », une entreprise à l’histoire remplie de grandes réalisations industrielles qui ont contribué pendant des décennies et continuent de contribuer au développement de l’économie nationale et qui est train à l’heure actuelle de réaliser le projet du Gaz du Sud, ce grand projet qui constitue une fierté nationale sur tous les plans et qui va créer une dynamique économique nouvelle dans le Sud tunisien à même d’ouvrir la voie au lancement de nombre d’entreprises et de créer des milliers d’emplois.

Ce projet réalisé par des compétences tunisiennes et en partenariat avec une firme étrangère profitera à quatre gouvernorats du Sud tunisien car le gazoduc partira du désert de Tataouine jusqu’à la zone de Ghannouch à Gabès (sur 374 km). Notre entreprise s’est souciée à travers ce projet à permettre aux zones concernées notamment la région de Tataouine de tirer profit du maximum de ses retombées positives dont :

-Employer la main d’œuvre locale en grand nombre, pouvant atteindre plusieurs centaines d’ouvriers dans certaines phases du projet, tous issus de la région de Tataouine.

-Faire travailler les sociétés de sous-traitance et les Petites et Moyennes entreprises de divers secteurs dans les régions concernées.

-Etablir un programme de responsabilité sociétale du projet avec un budget, dépassant 7 millions de dinars, consacré au développement régional, au soutien à la société civile, à la création d’emplois et à l’appui des petites entreprises.

Nous avons bien avancé dans la réalisation du projet Nawara et avons honoré nos engagements et tenu nos promesses tant en direction de nos clients, que de la société civile et des collectivités locales dans un climat social sain basé sur le respect mutuel entre toutes les parties.

Cependant en date du 23 juillet 2016 nous avons été surpris par l’entrée en grève de 27 ouvriers sur un total de 558, une grève non justifiée, sans revendications précises pour une durée de 3 jours au cours desquels ils on interdit aux autres ouvriers d’exercer leur travail sous la menace et l’intimidation comme l’atteste un procès verbal d’un huissier notaire requis à cet effet.

Tout en regrettant ces graves dépassements qui ne reflètent pas le climat social sain au sein tant de l’entreprise que des chantiers grâce notamment à la communication permanente entre la direction de l’entreprise et les partenaires sociaux, nous déplorons tout ce que les médias et les réseaux sociaux ont diffusé comme allégations et contre-vérités, dont notamment :

-l’allégation du refus de dialogue avec les partenaires sociaux et le non respect des droits syndicaux alors que l’entreprise a établi un dialogue permanent avec son syndicat de base qu’elle considère comme un partenaire social essentiel et qu’elle octroie tous leurs droits à ses adhérents.

-l’allégation du succès de la grève à 100% alors que le taux participation effective n’a pas dépassé les 5%.

-l’allégation de l’exclusion illégale d’ouvriers alors qu’il s’agit de contrats venus à expiration et qui n’ont pas été renouvelés du fait que travaux pour lesquels ces contrats ont été établis ont été achevés.

-l’allégation du non respect des accords conclus entre l’entreprise et les autorités régionales en ce qui concerne la proportion consacrée aux ouvriers de la région alors que nous avons honoré nos engagements sur ce plan et nous continuerons à le faire.

Il ressort de ce qui précède que la société Bouchamaoui Industries, en dépit de son engagement à maintenir la communication avec les structure syndicales du fait qu’elle est convaincue du droit à l’action syndicale et tout en soulignant la poursuite de ses efforts pour la réussite de ce projet national pour la promotion de la région, la contribution à son développement durable et la priorité absolue accordée à l’emploi de ses enfants n’accepte aucune surenchère quant aux intérêts nationaux supérieurs et à l’intérêt de sa société et sa pérennité, refuse que l’on porte atteinte à la paix sociale en son sein et affirme son souci de la solidarité et la conjugaison des efforts entre tous les partenaires sociaux, que ce soient les ouvriers, les associés ou les responsables pour être des remparts contre tous les abus.

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