A cause d'une décision parrainée par la Tunisie, Israël rappelle son ambassadeur à l’UNESCO
Le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, est furieux contre l’UNESCO. En cause, l’adoption d’une décision par la commission du patrimoine de l’Organisation dont le siège se trouve à Paris, déplorant « les fouilles illégales » d’Israël dans la vieille ville d’Al-Qods, évoquant « l’esplanade des Mosquées », au grand dam de l’Etat hébreu, qui la nomme « mont du Temple », le lieu le plus sacré du judaïsme.
En représailles Nétanyahou a annoncé, le rappel pour « consultations » de l’ambassadeur de son pays à l’Unesco.
Ce texte, proposé par la Tunisie, le Liban et le Koweït demande également le respect du statu quo sur les lieux saints.
Il y a huit jours, une autre résolution du Conseil exécutif de l’organisation sur le même thème avait déjà provoqué la colère d’Israël.
Selon l’Etat hébreu, il niait le lien millénaire entre les juifs et la ville.
Israël avait dans la foulée suspendu sa coopération avec l’Unesco. Al-Qods-Est, qui comprend la vieille ville a été conquis en 1967 puis annexé par Israël. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
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