CNAM-Tunisie : la réussite d’un système qui démarre
Nombreux sont celles et ceux qui ont besoin, régulièrement, de consulter un médecin ou un spécialiste. Ce genre de
dépenses revient cher sur un petit budget et les traitements souvent nécessaires, le sont tout autant. En Tunisie, nous avons la chance d'avoir un organisme qui prend en charge tout ce qui tient aux dépenses de santé : c'est la Caisse Nationale d'Assurance Maladie. Plus communément appelée la sécurité sociale, elle est d'une aide plus que précieuse pour les personnes ayant besoin de soins ou de médicaments.
Le 6ème Forum international de Réalités qui s’est tenu, les 28 et 29 janvier courant, s’est penché sur cet organisme sans qui les rendez-vous chez les spécialistes coûteraient une petite fortune.
En effet, ce forum médical s’est intéressé, dans son édition 2010, aux « défis et perspectives de la couverture sanitaire au Maghreb », en présence de spécialistes et experts de l’assurance maladie, qu’elle soit de base ou complémentaire,.
Le premier des intervenants programmés n’était autre que M. Lassaâd Zarrouk, actuel président directeur général de la CNAM. Celui-ci a noté avec satisfaction les avancées considérables réalisées par la caisse voire le nouveau né de la réforme du système de couverture sanitaire. Réforme qui, a-t-il indiqué, s’inscrit dans le cadre des choix stratégiques garantissant la nécessaire adéquation entres les aspects économique et social, à travers une politique volontariste pour une meilleure solvabilisation de la demande et une diversification de l’offre de soins.
Le PDG de la CNAM a, par ailleurs, passé en revue les principaux indicateurs de 2009 pour ce qui est du nouveau régime d’assurance maladie.
« Pour vous donner quelques chiffres », a-t-il avancé, « la CNAM a traité 1815345 bulletins de soins déposés avec un délais moyen de remboursement n’excédant pas neuf jours. L’évolution du nombre des prestations entre 2008 et 2009 est de l’ordre de 54,6% avec 69,1% rien que pour la chirurgie ».
Et d’indiquer que l’année 2009 a connu également une nette impulsion du conventionnement des partenaires qui atteint 5040 médecins dont 2403 généralistes et 2637 spécialistes outre l’adhésion de 1709 dentistes, 1853 pharmaciens, 260 laboratoires d’analyses et 71 cliniques privées.
Il s’agit là, aux dires de M. Zarrouk, de la meilleure traduction du succès d’un système dès son départ.