Comment stimuler l’intéressement de la jeunesse arabe pour les branches scientifiques ?
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Débattre sur les réformes nécessaires de l’enseignement des sciences au sein des curriculums scolaires arabes en vue de stimuler l’intéressement de la jeunesse arabe pour les disciplines et les branches scientifiques. Tel est le but visé par la conférence préparatoire qui a eu lieu les 7 et 8 avril 2015 au Centre National de Formation des Formateurs en Education à Carthage – Tunisie.
Cet événement est organisé par le CIFOP (Centre International de Formation Pédagogique), organisme de formation implanté en région parisienne et spécialisé dans les conseils aux établissements scolaires et dans la formation pédagogique des enseignants, en association avec l’Organisation de la Ligue Arabe pour l’Education, la Culture et les Sciences (l’ALECSO) et en partenariat avec la Coordination des Universités Arabes et Françaises pour la Coopération Scientifique (CUAFCS) et d’autres centres de recherches en sciences de l’éducation.
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Cette conférence préparatoire lance la réflexion et prépare l’organisation d’un forum régional arabe sur le sujet durant le dernier trimestre de cette année. Les organisateurs entendent promouvoir, en coopération avec des universités européennes précurseuses dans la spécialité, une approche durable de l’enseignement des sciences dans les pays arabes fondée sur l’investigation.
L’enseignement scientifique dote les jeunes collégiens et lycéens de compétences nécessaires à plusieurs carrières et qui concernent en réalité tous les domaines de la vie, telles que la communication, la pensée critique et le travail d’équipe. Les raisons du manque d’intérêt des jeunes pour les sciences sont nombreuses et complexes. Il est cependant prouvé que le facteur principal est la manière avec laquelle les sciences sont enseignées.
Le choix du Centre National de Formation des Formateurs en Education à Carthage, n’était pas fait arbitrairement comme lieu de l’événement. C’est un lieu, en Tunisie, symbole du développement professionnel pour les formateurs et les enseignants et c’est donc le point de départ d’un grand projet panarabe qui remplacera l’approche de l’enseignement centrée sur "ce que l’élève doit savoir" par une approche basée sur "comment il peut savoir".