« Complot » : Jawhar Ben Mbarek a été victime d’un malaise « pouvant évoquer un infarctus »

 « Complot » : Jawhar Ben Mbarek a été victime d’un malaise « pouvant évoquer un infarctus »

Le comité de défense des détenus dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État a fait savoir que l’activiste politique Jawhar Ben Mbarek a eu jeudi soir, aux environs de 22h30, des symptômes pouvant évoquer un infarctus.

Dans un communiqué publié, ce vendredi le comité a précisé que Jawhar Ben Mbarek a dû sonner pendant plus d’une heure avant d’être pris en charge, condamnant le laisser-aller de l’administration pénitentiaire qui dit « poser des caméras dans les cellules des détenus pour intervenir rapidement en cas d’urgence ».

La sœur de Jaouhar Ben Mbarek, l’avocate et membre du comité de défense, Dalila Ben Mbarek Msaddek a précisé dans un post publié sur les réseaux sociaux, que son frère lui a confié qu’il a été pris d’une douleur au niveau du thorax et des bras, qu’il a eu des nausées et qu’il s’est évanoui. Il a ajouté, selon Mme Msaddek, que l’infirmier au centre pénitentiaire l’a mis sous oxygène durant deux heures avant qu’il ne regagne sa cellule.

Le comité de défense a appelé l’administration pénitentiaire à El Mornaguia et le comité général des prisons et de la rééducation à soumettre Jawhar Ben Mbarek, à tous les examens nécessaires et appropriés à son état de santé de leur faisant porter la responsabilité de toute négligence.

L’opposant et leader du Front de salut, Jawhar Ben Mbarek, a été arrêté par les forces de police au matin du 24 février 2023. Un mandat de dépôt a été émis à son encontre le lendemain de son arrestation. Sa demande de libération, ainsi que celle des détenus Mohamed Khayem Turki, Abdelhamid Jlassi, Ridha Belhaj, Ghazi Chaouachi, et Issam Chebbi, également incarcérés dans le cadre de l’affaire de « complot contre la sûreté de l’État », ont été rejetées, rappelle-t-on.

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