CONECT - Nouvelle réglementation des chèques : Impacts et solutions

CONECT - Nouvelle réglementation des chèques : Impacts et solutions

Lors d’une Journée d’information organisée aujourd'hui par la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT).sur "La nouvelle réglementation des chèques : quels impacts et quelles solutions", son président,  Aslan Berjeb, a affirmé qu’il est encore tôt pour s’exprimer sur les problématiques liées à cette réglementation. Il faut attendre quelques semaines pour pouvoir tirer les premiers bilans. Mais maintenant que la loi a été promulguée et la plateforme “TuniChèque“ opérationnelle, cela ne servira à rien de remettre en cause un texte déjà en vigueur.

Dans une déclaration accordée à l'agence TAP, il a indiqué que c’est une opportunité pour que le chèque reprenne sa place de moyen de paiement à vue et que d’autres moyens de paiement le remplacent pour ce qui concerne l’aspect garantie, car le chèque n’a jamais été, de par la loi, un moyen de garantie bien que l’usage en a fait un, aussi bien pour l’entreprise que pour le citoyen. Et d'ajouter que c’est aussi une opportunité pour une intégration progressive d’une bonne partie du secteur informel. Reste que les secteurs public et privé doivent se pencher ensemble sur le développement d’alternatives viables, en relevant les défis technologique, de cybersécurité et de respect des données personnelles. Le tout doit, selon ses propos, être assorti d’un système judiciaire efficace et efficient qui prend en considération le temps, facteur cardinal des échanges commerciaux.

M. Berjeb a précisé que des outils existants, comme le crowdfunding, le crédit bureau, l'assurance-crédit et les cartes de crédit, peuvent contribuer à réduire les effets négatifs sur la capacité de financement des entreprises. La traite doit, également, reprendre le rôle qui est le sien comme instrument de crédit. "Nos secteurs bancaire et financier doivent faire preuve d’ingénierie et d’innovation pour mieux accompagner cette transition. Je pense que les changements disruptifs et radicaux se font dans des temps particuliers. Nous sommes dans une situation économique particulière et c’est à ce moment que les grands changements doivent s’opérer. Les entreprises ont besoin d’un peu temps pour s’acclimater”; conclut-il. 

 

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