Corruption: la Tunisie perd une place

Depuis 1995, l'ONG Transparency International (TI) publie chaque année un indice de perception de la

corruption (CPD) classant 180 pays selon l'analyse d'un groupe international d'hommes d'affaires, d'experts et d'universitaires.

Il classe les pays sur une échelle de zéro à dix, zéro indiquant un degré de perception de la corruption élevé et dix indiquant un degré de corruption perçu comme faible.

Selon le classement de TI de l'année 2008, la Tunisie qui a occupé la 61e positon en 2007, obtient en 2008 la note de 4,4/10 et rétrograde d'un rang pour occuper la 62e place dans le monde et la 6ème place sur le plan arabe devancée par le Qatar, les Emirats arabes unis, Oman, le Bahrein et la Jordanie.

Dans ce classement le Danemark, la Nouvelle-Zélande et la Suède, obtiennent la note la plus élevée, soit 9,3, immédiatement suivis par Singapour, avec un score de 9,2.

Les pays perçus comme les plus corrompus sont Haïti avec 1,4, l'Irak et Myanmar avec 1,3, et enfin la Somalie avec un score de 1.

Enfin l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2008 de Transparency International met en évidence le cercle vicieux liant pauvreté, faillite des institutions et corruption.

Il faut reconnaître tout de même que certains pays développés ne sont pas en reste. En effet, les mauvaises performances de certains pays industrialisés dans l’IPC 2008 indiquent que les mécanismes de contrôle ne sont pas non plus infaillibles dans les pays riches.

 

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