Crise céréalière: La Tunisie est la plus touchée de l'Afrique du Nord

L’Afrique supporte un fardeau de plus en plus lourd en raison du changement climatique et des coûts disproportionnés pour l’adaptation essentielle au climat, selon un nouveau rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

En raison des vagues de chaleur, des fortes pluies, des inondations, des cyclones et des sécheresses prolongées, les pays africains perdent désormais en moyenne 2 à 5% de leur produit intérieur brut (PIB). En Afrique subsaharienne, le coût de l’adaptation est estimé entre 30 et 50 milliards de dollars par an au cours de la prochaine décennie, soit 2 à 3% du PIB de la région.

.Le rapport indique que les extrêmes climatiques, notamment les inondations et les sécheresses, ont eu un impact majeur sur la sécurité alimentaire, particulièrement la production céréalière en Afrique du Nord. Celle-ci était inférieure en 2023 d'environ 10% à la moyenne quinquennale estimée à 33 millions de tonnes en 2023, la Tunisie restant le pays le plus touchée par cette chute de la production.