Elyès Falhfakh : « Je suis plus blanc que la neige et mes accusateurs peuvent attendre »

Attendu de pied ferme au cours de cette plénière de ce jeudi 25 Juin 2020, consacrée à son bilan des 100 premiers jours de son gouvernement, et après la brève allocution du président de l’ARP, Rached Ghannouchi, Elyès Fakhfakh a commencé par faire le bilan de son gouvernement au cours des premiers cent jours. Il a parlé de la lutte contre l’épidémie du Coronavirus engagée sans aucune stratégie, mais avec beaucoup de volonté et d’abnégation. Il a profité pour féliciter son équipe gouvernementale dont « certains membres étaient bleus parce qu’ils venaient du privé, ainsi que tous ceux qui ont contribué à cette victoire et ne premier lieu le peuple tunisien. Nous avons tablé essentiellement sur la préservation de la santé du tunisien qui devait passer avant tout ».

Après avoir fait le bilan de son gouvernement, par ailleurs luisant, selon lui, il a expliqué l’épineux cas de conflit d’intérêt. « En quittant le gouvernement en 2014, j’ai préféré investir en Tunisie, au lieu de chercher un nouvel emploi. Et c’est ce que j’ai fait en ramenant un investisseur étranger ».

Fakhfakh a assuré qu’avant de déclarer ses biens et patrimoine, il a consulté des experts en la matière et c’est ce qu’il a fait avant les délais qui ont été prorogés par un décret-loi. Il a annoncé une initiative législative pour clarifier certains articles de la loi et notamment l’article 20.

Pour faire patte blanche, j’ai décidé de mon propre gré de céder mes parts dans la société. Je suis plus blanc que la neige : ceux qui m’accusent de quoi que ce soit, ils doivent attendre.