Elyes Gharbi : « ceux qui s’érigent en tuteurs(d’El-Hiwar ettounsi) ne valent rien et sont de grosses m… »

L’ancien PDG de l’Etablissement de la Télévision tunisienne et actuel animateur de l’émission « Klam Ennas » diffusée mercredi soir sur la chaîne privée El-Hiwar ettounsi s’est évertué à défendre cette chaîne suite au boycott par le président du Syndicat national des journalistes et du secrétaire général de l’information (UGTT) d’une réunion auquel devait prendre part le patron de la chaîne Sami El-Fehri.

« Aujourd'hui tous ceux qui se permettent de nous donner des leçons et qui s'érigent en tuteurs, ceux qui se présentent comme étant les gardiens d'une morale irréprochable, sont pour la plupart d'entre eux de grosses merdes », écrit samedi le journaliste sur sa page facebook.

Il ajoute que ceux-ci « ne valent absolument rien du tout, J'ai pu vérifier par moi-même directement et dans la pratique leur fourberie, leur double jeu, et leur opportunisme, et surtout leur connivence avec les instances politique afin d'obtenir de petits avantages et saigner encore plus le service public qu'ils prétendent défendre ».

Selon lui, « El hiwar ettounsi est la chaîne mainstream numéro un du pays, tout au long des dernières années elle s'est appliquée à fournir un contenu politique et éditorial de qualité, un contenu qui au niveau politique a participé à faire bouger les choses, bouger les lignes, gagnées des batailles, et élever le débat ». « Elle constitue pour des centaines de journalistes, producteurs, animateurs techniciens, administratifs et fournisseurs, la principale source de revenus stables » ajoute-t-il.

« Réfléchir et établir une nouvelle loi de l'audiovisuel supposent l'écoute proactive intelligente pertinente de tous les acteurs du métier et si litige il y a, c'est en Cour de justice que ça ce règle, et non pas par des réactions de pacotille » affirme encore Elyes Gharbi qui souligne qu’il va «continuer à faire (son) métier la tête droite, la conscience tranquille, avec amour passion et professionnalisme des mots qui font de nous des étrangers dans notre propre pays et si je dérange où on dérange, qu'ils aillent tous au diable »