Ennahdha appelle à la solidarité et à l’unité face à la pandémie
Le mouvement Ennahdha a appelé, vendredi, à canaliser les efforts et à placer l’intérêt supérieur du pays au-dessus de toute autre considération dans cette lutte contre le Covid-19 en évitant les conflits et les divisions afin de vaincre la pandémie.
Lors d’une conférence de presse tenue vendredi, à Tunis, Fethi Ayadi, porte-parole du mouvement, a déclaré que le parti refuse de faire partie des conflits ”mineurs” sur le compte d’un pays qui combat la pandémie. Les efforts du parti seront, plutôt investis dans la lutte contre ce fléau qui a fait des milliers de victimes en Tunisie, a-t-il souligné.
Il a appelé tous les intervenants à rester solidaires face au virus, saluant l’adhésion du chef de l’Etat, du chef du gouvernement, des organisations nationales et de la société civile à cet appel.
Le mouvement Ennahdha n’a pas cessé d’insiste sur l’unité des rangs et des positions ainsi que sur le besoin pressant d’un dialogue national sur les questions économiques et sociales, a-t-il tenu à rappeler.
De son côté, le dirigeant Mondher Ounissi, a expliqué que l’organisation de cette conférence de presse a pour but de rappeler aux Tunisiens que la division ne fait que nuire aux efforts de lutte contre la pandémie. Le pays est en guerre, les conflits mineurs doivent être reportés, a-t-il soutenu.
Abordant les informations qui circulent sur l’efficacité des vaccins, le dirigeant a souligné que tous les vaccins disponibles sont efficaces contre tous les variants du Covid-19 y compris le variant Delta. Ounissi a passé en revue les propositions d’Ennahdha en matière de lutte contre la Covid-19 parmi lesquelles figure l’orientation vers le vaccin uni-dose pour 50 à 60 % des Tunisiens.
Cette démarche a, selon Ennahdha, prouvé son efficacité dans plusieurs pays alors le système Covax a montré ses limites.
Ennahdha préconise aussi la vaccination à domicile et l’allègement des procédures douanières imposées aux équipements médicaux ramenés de l’étranger par les citoyens.
Il a ajouté, dans le même ordre d’idées, que le mouvement avait proposé la gestion de la crise depuis la Kasbah, à travers la création d’une commission au sein de la présidence du gouvernement et l’ouverture des recrutements dans le secteur de la Santé. Aucun recrutement dans le secteur n’a été effectué depuis 2011, a-t-il fait observer.
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