Face à la flambée des prix, faut-il boycotter les fruits secs ?

Face à la flambée des prix, faut-il boycotter les fruits secs ?

 

A l’approche de la fête du Mouled, les prix des fruits secs s’envolent de jour en jour. Ainsi le prix d’un kilogramme de « zgougou » (graines de pin d’Alep)  a atteint 26 dinars contre 16 seulement l’année dernière, alors que les amendes se vendent à 24 dinars, le kilogramme, les noix à 70 dinars et les pistaches à plus de 60 dinars. Pourtant, selon l’Organisation Tunisienne de Défense du Consommateur (ODC) a proposé ce jeudi 8 décembre, la quantité de « zgougou » dépasse de 40% la demande nationale. Elle appelle dans un communiqué, au boycott de ce produit et des fruits secs afin de lutter contre les réseaux de monopole et afin de faire face à la hausse injustifiable des prix de vente des fruits secs.

L’ODC appelle à la réactivation des sanctions administratives contre les contrevenants et de fermer les commerces des personnes impliquées dans le monopole. Sur un autre plan, il est indispensable d’intensifier les contrôles d’hygiène dans les différents circuits de stockage, de transport et de distribution étant donné qu’une grande partie des quantités de Zgougou disponibles sur le marché est stockée depuis l’année dernière. Le même communiqué a mis en garde contre la consommation de ce produit étant donné qu’il pourrait contenir l’aflatoxine qui est une mycotoxine produite par des champignons proliférant sur des graines conservées en atmosphère chaude et humide. D’après la même source, cette matière pourrait provoquer des maladies cancéreuses.

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