Frappes israéliennes contre l'Iran
Des installations de fabrication de missiles, des batteries de missiles sol-air et d’autres systèmes aériens auraient notamment été visés dans la nuit de vendredi à samedi.
L'armée israélienne a confirmé ce samedi 26 octobre avoir lancé des raids de « précision » et ciblés sur des sites militaires en Iran, en représailles à l'attaque de missiles sur son sol le 1er octobre dernier. Des installations de fabrication de missiles, des batteries de missiles sol-air et d'autres systèmes aériens ont notamment été visés dans la capitale et dans deux autres provinces limitrophes à l'Irak. Cette riposte, prévue depuis plusieurs semaines, a été qualifiée d'opération d'« autodéfense » par Washington.
L'ouest de Téhéran pris pour cible
Les premières détonations ont retenti aux alentours de 2 h 15 du matin, heure locale, dans la nuit de vendredi à samedi, principalement à l'ouest de Téhéran, selon l'agence de presse officielle Irna. Après une série de six détonations rapportée dans la nuit par la télévision d'État, de nouvelles détonations continues accompagnées de traînées lumineuses ont également été entendues et vues depuis le centre de la capitale iranienne par des journalistes de l'Agence France-Presse.
Les premières explosions sont liées à « l'activation du système de défense aérienne contre l'opération du régime sioniste qui a attaqué trois sites en périphérie de Téhéran », a indiqué la télévision d'État en référence à l'État d'Israël que la République islamique d'Iran ne reconnaît pas.
L'espace aérien iranien fermé un temps
L'attaque menée par l'État hébreu n'a provoqué que des « dégâts limités » et « aucun incendie ou explosion » n'a été signalé à la principale raffinerie de Téhéran », a fait savoir l'agence de presse locale Tasnim. Suspendu dans un premier temps, le trafic aérien iranien devait reprendre normalement à partir de 9 heures ce samedi, a fait savoir le porte-parole de l'Organisation de l'aviation civile iranienne. Par mesure de précaution après les raids menés par l'armée israélienne, l'Irak voisin a lui aussi décidé de suspendre son trafic aérien.
AFP
Votre commentaire