Gaza: Et si le plan diabolique de "transfert" était déjà en marche !

Gaza: Et si le plan diabolique de "transfert" était déjà en marche !

Alors qu'une petite lueur d'espoir et d'optimisme éclairait Gaza en ce début de Ramadan, la joie de ce mois de convivialité fut de courte durée. En cause, la décision de Netanyahu et par ricochet de Trump de fermer les terminaux et d'interdire l'entrée de toutes les denrées, que ce soit l'aide humanitaire ou les importations privées.

Les deux bourreaux brandissent désormais la menace de la reprise de la guerre, une nouvelle guerre qui risque d'être plus meurtrière que la première. Ce que nombre de Palestiniens redoutent depuis quelque temps. Alors que le cessez-le-feu était en marche, Nétanyahou change tout d'un coup d’avis, décidant de ne pas passer à la deuxième phase de l’accord, et de prolonger la première. Et donc si le Hamas ne l’accepte pas, c’est lui qui « viole l’accord », selon Nétanyahou. Ainsi donc, c’est la loi du plus fort. C'est Israël qui décide ce qu’il veut, surtout avec la bénédiction du président américain.

Depuis la fermeture des terminaux, c'est la panique qui s'installe. Les Gazaouis se précipitent sur les marchés avec leurs faibles économies, malgré la hausse des prix et des marchandises de moins en moins visibles. Autant dire que le spectre du Ramadan passé s'installe.

Les déplacés de Gaza à Khan Younes, qui rêvaient de revenir, ont tout bonnement annulé leur retour. Car, pour eux, tant que le va-t-en-guerre Netanyahu n’a pas annoncé la fin de la guerre, et cette guerre n'est visiblement près de s'arrêter du jour au lendemain, ils n'ont pas envie de rentrer pour ensuite être déplacé à nouveau. Ainsi, la joie a fait place à la peur, la peur que cette sale guerre reprenne.

Ainsi donc, les Palestiniens se retrouvent à vivre aux desiderata de Netanyahu. Après plus de 40 jours de cessez-le-feu, il était question de passer à la deuxième phase de l'accord. A savoir l’ouverture partielle du terminal de Rafah, le retrait de Tsahal de « l’axe de Philadelphie », à la frontière égyptienne, l’augmentation de l’aide humanitaire et, surtout, entrée de matériaux de construction en vue de la reconstruction de Gaza pour que la vie puisse reprendre. 

Sauf que nombre d'observateurs s'accordent à dire que derrière ce refus se cache le plan diabolique du transfert de 2,3 millions de Gazaouis, carte que Trump avait osé mettre sur la table pour expulser les populations palestiniennes. Il est clair que l'objectif n'est pas de libérer tous les prisonniers israéliens, ni d'éradiquer le Hamas (entreprise utopique pour eux) mais d'annexer Gaza en faisant des Gazaouis des apatrides.

Quand Trump avait sorti cette connerie de sa bouche, tout le monde était choqué. A présent, cette ignoble idée semble être envisageable. Une chose est sûre, le tandem Netanyahu-Trump cherche à implanter la peur dans les esprits pour que les Palestiniens acceptent de partir quand les portes de Gaza seront ouvertes. 

Désormais, ce transfert semble envisageable, et le président américain l'annonce de façon ferme et menaçante. Si le Projet d'expulsion à Gaza marche, la prochaine étape pourrait être la Cisjordanie. Et le monde continuera de regarder ailleurs. Sans broncher !

Votre commentaire