Gaza : Un génocide sous les yeux du monde, un mémorial à ciel ouvert
Un an après, les combats se poursuivent non seulement dans la bande de Gaza, mais s'étendent au Liban et sont sur le point de dégénérer en une guerre régionale avec l'Iran
L’enclave palestinienne de 365 km2 est pilonnée par des bombardements incessants et d’une rare intensité. Ils finiront par la transformer en un immense champ de ruines. 74 % des bâtiments y ont été endommagés.
En Ukraine depuis l’invasion russe de février 2022 ; on estime le nombre de bâtiments détruits à environ 200 000 en deux ans. À Gaza, ce chiffre se situe autour de 170 000 immeubles. C’est un peu comme si vous preniez l’étendue des deux ans de dommages en Ukraine, un territoire de plus de 600 000 kilomètres carrés, et que vous les regroupiez à Gaza, qui ne fait que 365 kilomètres carrés. Ce genre de dévastation est sans précédent.
Les décombres et les dommages sont aussi synonymes de perte du patrimoine de Gaza. En date du 17 septembre, l’UNESCO recensait 69 sites patrimoniaux touchés ou détruits depuis le 7 octobre. La très grande majorité se retrouve dans la ville de Gaza. Parmi les sites touchés, on compte entre autres 10 lieux de culte mosquées et églises, 6 monuments, un musée, ainsi que 7 sites archéologiques.
64 % et 70 % des cultures arboricoles de la bande de Gaza ont été endommagées depuis le début de la guerre. Elles comprennent notamment des cultures d’oliviers, un fort emblème palestinien, des cultures d’orangers et divers vergers.
Depuis le 7 octobre 2023, plus de 42000 Palestiniens ont été tués par les bombes israéliennes dans la bande de Gaza dont 65% sont des femmes et des enfants. Une moyenne de 3485 morts par mois!
Des dizaines de milliers d’autres ont été blessés, et près de deux millions de personnes ont été déplacées, souvent plus d’une fois. Nul ne sait combien d’autres personnes demeurent ensevelies sous les décombres.
En plus des pertes humaines de cette guerre qui ne semble pas vouloir fléchir, tout un patrimoine bâti et des terres fertiles ont été détruits. Gaza, telle qu’on la connaissait il y a un an, n’est plus.
Les USA, les britanniques et certains pays européens dont la France sont complices de ce génocide en laissant le fou enragé Netanyahou et sa bande de fascistes de l'extrême droite religieuse sioniste faire sans brancher.
Où sont les droits de l'Homme et le droit des peuples à l'indépendance ? Bas les masques !
La résistance du peuple palestinien au colonialisme sioniste est héroïque et n'est pas prête à s'éteindre :
"Ici nous resterons
Gardiens de l’ombre des orangers et des oliviers
Si nous avons soif nous presserons les pierres
Nous mangerons de la terre si nous avons faim mais nous ne partirons pas !
Ici nous avons un passé un présent et un avenir."
Abdessatar Klai
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