Généralisation du bracelet électronique en Algérie

Généralisation du bracelet électronique en Algérie

Le bracelet électronique, appliqué actuellement dans certains tribunaux algérien, sera généralisé en mai et juin prochains, a annoncé, à Tiaret, le Directeur général de modernisation au ministère de la Justice algérien, Akka Abdelhakim.

"La modernisation de la justice en Algérie a franchi plusieurs étapes en s’appuyant sur des compétences algériennes à cent pour cent", a affirmé M. Akka, soulignant que "l’Algérie est parmi les premiers pays dans le monde à délivrer le casier judiciaire par  internet, le deuxième en Afrique et le premier dans le monde arabe à utiliser le bracelet électronique pour les détenus jugés définitivement à des peines de moins de 3 ans de réclusion."

Le même responsable a souligné que la généralisation des auditions à distance, utilisant la technique de téléconférence, la délivrance des documents comme le casier judiciaire, le certificat de nationalité et le suivi des dossiers des justiciables par les tribunaux et la Cour suprême, le Conseil d’Etat, l’autorisation des visites des détenus et le recouvrement électronique des amendes, ont eu un impact économique et social.

"La modernisation et la numérisation du secteur de la justice permet de réduire le temps et la distance au profit du citoyen et des instances judiciaires dans la délivrance des documents, le suivi des dossiers et la correction des erreurs sur les registres d’état civil", a précisé Abdelhakim Akka, lors de sa visite dans la wilaya dans le cadre de la modernisation de la justice.

Il est à préciser que le placement sous surveillance électronique (PSE) ou « bracelet électronique » est une mesure d’aménagement de peine permettant d'exécuter une peine d’emprisonnement sans être incarcéré.

Il peut également être décidé dans le cadre d'une libération sous contrainte (LSC) ou dans le cadre d'une assignation à résidence, alternative à la détention provisoire, en attendant l'audience de jugement (ARSE)

Cette mesure qui représente une solution face à l’encombrement surdimensionné des prisons Tunisiennes tarde malheureusement à être appliqué en Tunisie.

 

 

 

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