Gouvernement Chahed : Plusieurs reconductions et quelques nouveaux visages

 Gouvernement Chahed : Plusieurs reconductions et quelques nouveaux visages

 

Malgré la rareté des informations concernant les consultations que mène le chef du gouvernement désigné Youssef Chahed avec les différentes parties, quelques fuites apparaissent qui indiquent que les choses commencent à se préciser et que la composition du gouvernement d’union nationale est quasiment prête. Mais elle pourrait subir de légères modifications à la lumière des consultations et des pressions.  On s’attend qu’elle soit dévoilée avant la fin de cette semaine. 
 
Ainsi et comme nous l’avons écrit dans un précédent article  « Gouvernement Chahed : Quels sont les ministres qui seraient reconduits ? », nous apprenons de bonnes sources qu’il a été convenu de réserver une douzaine de portefeuilles ministériels aux quatre partis de la défunte coalition. Nidaa Tounes se taillerait la part du lion avec la reconduction de cinq de ses anciens ministres et qui sont Khemaies Jhinaoui, Néji Jalloul, Said Aidi, Selma Elloumi et Anis  Ghedira, avec de possibles nouvelles affectations.
Seul Slim Chaker le ministre des fiances paiera semble t-il les frais de l’échec du gouvernement mais serait repêché par le palais de Carthage comme ministre conseiller. En plus de ces anciens ministres, d’autres noms pourraient obtenir des maroquins ou se contenter d’un poste de sous ministre. Il s’agit de Bochra Belhaj Hmida, Majdouline Cherni et du gouverneur de Kairouan Chokri Ben Hassen.
 
Quant à Ennahdha, il obtiendrait trois ministères pour son secrétaire général Zied Ladhari qui récupérerait la fonction publique et la lutte contre la corruption, son porte-parole Imed Hammami pourrait lui succéder à la tête du ministère de l’Emploi alors que  Habib Jomli prendrait le ministère de l’Agriculture.
Le mouvement de Rached Ghannouchi pourrait, également, obtenir deux secrétariats d’Etat dont un irait à Saida Ounissi.
 
Pour l’UPL et Afek, Youssef Chahed aurait promis deux postes pour chaque parti.
Les autres postes seraient affectés à des compétences « indépendantes » et qui seraient choisis en concertation avec le président de la République Béji Caid Essebsi.
 
B.O.
 

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