Hafedh Caid Essebsi : « Al Massar est un club fermé dirigé par des retraités »
Depuis un certain temps, le directeur exécutif de Nidaa Tounes Caid Essebsi a pris l’habitude de s’exprimer sur sa page Facebook. Ses statuts sont souvent commentés et répercutés parce qu’ils expriment la position officielle de son parti. Ce vendredi 24 novembre, il a dérogé à la règle en accordant une interview au quotidien « Achourouk » qui l’a publiée sur toute une page. D’ailleurs, le journal l’a élevé au rang de président de Nidaa Tounes,
Essebsi junior a tiré à boulets rouges contre deux partis de la coalition gouvernementale. Le premier « Afek Tounes » est, selon lui, « victime de son double langage » et le second « a perdu son chemin ». Il se déclaré étonné de l’attitude « schizophrénique » du parti de Yassine Brahim et de « ses contradictions. Il fait partie de la coalition avec Nidaa Tounes et Ennahdha depuis le gouvernement de Habib Essid avec une représentation qui dépasse son poids réel, et de l’autre, il semble qu’il ait décidé de faire de la critique de ses deux partenaires, son seul programme d’action ». Afek compte actuellement quatre membres dans le gouvernement d’union nationale, deux ministres et deux secrétaires d’état.
Quant à l’autre partenaire « Al Massar » dont le secrétaire général Samir Bettaieb a obtenu un département stratégique, celui de l’agriculture, alors qu’il ne compte aucun député dans l’Assemblée des représentants du peuple, ce qui est une aberration, « sa direction actuelle a dévié de ses fondamentaux et l’a transformé n’a pas saisi les mutations de cette période et l’a transformé en un club fermé dirigé par des retraités ». Ces derniers « au lieu d’avancer de propositions constructives pour sauver le pays et conduire le processus démocratique à bon port, ils ne font que cibler Nidaa Tounes et insulter Hafedh Caid Essebsi ».
Sur un autre plan, le directeur exécutif de Nidaa Tounes a assuré que « ses relations avec le chef du gouvernement sont bonnes, en dehors des rumeurs propagées par certaines parties politiques ». Il accuse des « courtiers qui œuvrent à troubler la stabilité des institutions de l’état et à envenimer le climat politique ».
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