Hafedh Caïd Essebsi persiste et signe : le gouvernement, facteur d’échec
Le directeur exécutif de Nidaa Tounes, Hafedh Caïd Essebsi, n’en démord pas. Le gouvernement a échoué et c’est pourquoi son parti réclame son changement.
La position du parti, écrit-il dans un post publié dimanche sur sa page officielle, a été ‘’imposée par la situation économique de crise, mais aussi par la tension sociale accrue et la baisse du niveau de confiance politique, d’où un sérieux sentiment d’inquiétude quant à un éventuel effondrement de l’expérience politique’’ en Tunisie.
Selon Hafedh Caïd Essebsi, ‘’la position de Nidaa Tounès ne s’est jamais appuyée uniquement sur des considérations de personnes ou sur des appréciations politiques, mais plutôt sur un diagnostic précis et généralisé qui lui fait prendre toute la mesure de la gravité de la situation et de l’obstruction des perspectives, au point de faire du rendement du gouvernement non pas un atout pour réussir mais un des premiers facteurs d’échec’’.
‘’Certes, Nidaa Tounes tient beaucoup à la stabilité en tant qu’atout essentiel pour que la Tunisie réussisse. Mais, de toute évidence, une telle stabilité ne procède nullement de la composition de l’équipe gouvernementale actuelle ou de tout autre gouvernement’’, a-t-il ajouté, estimant que ‘’la stabilité tire sa force, sa garantie et sa légitimité du consensus politique le plus large possible entre partis et organisations nationales, consensus qui trouve son expression dans le modèle tunisien afin de donner à notre pays les attributs de la réussite’’.
‘’Si l’expérience démocratique de la Tunisie a des chances de réussir, c’est surtout grâce au sérieux dont font montre les parties signataires du Pacte de Carthage, parce que c’est l’expression de la confluence des forces politiques et des organisations nationales en faveur de la concrétisation des attentes des Tunisiens’’, a encore écrit le directeur exécutif de Nidaa Tounès.
«Nous considérons que le large partenariat politique entre les composantes du Document de Carthage sous l’autorité du président de la République comme l’unique et meilleure voie pour rendre notre pays plus forte à faire face aux difficultés économiques et sociales qu’il affronte et lui éviter les scénarios d’échec. C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des composantes et associés au Document de Carthage à plus de cohésion et rapprochement des points de vue pour la mise en application des engagements de ces différentes forces en direction du peuple tunisien, » souligne-t-il enfin.
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