HAICA : mise en garde contre une vague d’''argent sale''
La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) a mis en garde ce mardi contre une vague d’argent sale qui menace les médias privés à l’approche des élections, soulignant sa détermination à "lutter contre ce fléau''.
" Les médias tunisiens sont menacés par l’argent sale ", a averti l’instance de régulation audiovisuelle dans un communiqué, faisant observer que les médias publics ne sont pas à l’abri en raison de nombreux dossiers en suspens qui devraient être tranchés par la présidence du gouvernement.
L’instance a plaidé pour la signature d'un contrat-objectifs entre le président Directeur-général de l'établissement de la télévision tunisienne, la présidence du gouvernement et la HAICA en tant que garant de la mise en œuvre des articles de ce contrat.
La HAICA a, dans ce contexte, souligné qu’elle avait appelé à la conclusion de ce contrat, en août 2018, même avant de donner son avis au sujet de la nomination du PDG actuel de l'établissement de la télévision sauf que le gouvernement n'avait pas respecté cet accord.
L'instance a, aussi, souligné la nécessité de signer un contrat-objectifs avec l'établissement de la radio tunisienne, ce qui commande d’accélérer la proposition de candidats pour combler la vacance constatée à la tête de l'établissement depuis le début de 2019.
"Il est, également, impératif de rattacher Radio Zitouna à l'institution de la radio tunisienne, à la lumière de la décision gouvernementale prise en 2017 afin de garantir son indépendance et la tenir loin de toute forme d'instrumentalisation partisane", a encore recommandé l'instance.
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