Hatem Ben Salem: "Les enseignants du public seront désormais interdits d'exercer dans le privé"

Dans une intervention ce jeudi 13 juin sur Radio Tunis Chaîne Internationale (RTCI), le ministre de l’Education Hatem Ben Salem est revenu sur les mesures prises afin d’assurer le bon déroulement du Bac, mais également sur la réforme du système éducatif et la formation des enseignants

Pour assurer le bon déroulement du bac et la sécurité des sujets, le ministre a évoqué des innovations. "Les sujets ont été envoyés sous forme de documents numériques aux centres des examens. Ceci nous a permis d’économiser 140 000 km de route et de 2 millions de dinars."

A noter que le ministère de l’Education s’est passé cette année des brouilleurs électroniques pour lutter contre les fraudes, et ce à cause de leur inefficacité.

"Le baccalauréat est l’un des derniers bastions de la République. Il est l’examen roi. De ce fait, nous tenons à conserver sa crédibilité. Sans les brouilleurs, les enseignants-contrôleurs fourniront plus d’efforts afin de traquer les tentatives de fraudes"., a déclaré le ministre qui rappelle que désormais la loi sera appliquée en cas de fraude (interdiction de passer l’examen pendant 5 ans, renvoi de tous les établissements scolaires publics.)

Interpellé sur la question de l’enseignement privé, le ministre estime que le public et le privé doivent être complémentaires, sauf qu'il il existe, selon lui, des pratiques inacceptables dans le privé.  Ainsi donc, les enseignants du public seront, selon lui, interdits d’enseigner dès la rentrée prochaine, dans les établissements privés au risque d’être radiés de la fonction publique.