Houssemeddine Jebabli: "La Tunisie n'est plus un point de transit pour les migrants"
"Les familles tunisiennes ne sont plus concernées par la migration clandestine". C'est ce qu'a déclaré le porte-parole de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli, dans une intervention ce mercredi 18 décembre 2024 sur les ondes de Jawhara FM.
M. Jebabli a rappelé que les unités de la Garde maritime, notamment celles situées dans le centre du pays, enregistrent la plus grande moyenne de réussites dans la mise en échec des tentatives de migration clandestine.
« L’année dernière, plus de 95.000 migrants ont réussi à accéder à l’espace européen, cette année, ce ne sont que 19.000 », a-t-il annoncé, soulignant qu'en raison du renforcement de l’imperméabilité des frontières maritimes tunisiennes, les communautés subsahariennes optent désormais pour traverser la Méditerranée depuis d'autres pays. « Ils préfèrent maintenant partir dans d'autres pays et rester treize jours en mer, car les douze heures en mer ne sont plus possibles ».
"Ces efforts ont permis de réduire le nombre d'individus qui viennent en Tunisie dans l'espoir de migrer clandestinement vers l'Europe", a ajouté le porte-parole de la Garde nationale qui estime que la Tunisie n'est plus un point de passage vers l'Europe.
"En octobre 2023, il y a eu 1.730 infiltrations transfrontalières commises par des subsahariens. Tandis qu'en octobre 2024, il n'y en a eu que 173", a-t-il précisé.
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