Je zappe

La reprise de la vie culturelle est amorcée et c'est tant mieux. Seulement, pour assister aux spectacles, un certificat vaccinal est exigé et le protocole sanitaire aussi. D'ailleurs, il paraît que le certificat vaccinal sera généralisé et exigé très prochainement.

Or, lors des rassemblements et manifestations politiques, on n'a pas vu de "certificat vaccinal exigé"ni de respect du protocole sanitaire et encore moins de distanciation ou de port de masque obligatoires. Pourtant, et durant deux ans, on a "déplumé" les artistes. On les a empêché de travailler et de gagner leur vie. On a catastrophé des familles entières. Un artiste intermittent s'est même suicidé, sans compter ceux qui ont dû vendre leurs instruments. Les dégâts de cette crise sanitaire mal gérée - comme le reste d'ailleurs - sur le vécu des artistes et de leurs familles sont de différentes natures et ampleurs. Dépression, divorce, appauvrissement, surendettement…

Pas de spectacles ni activités artistiques durant près de deux ans, alors qu’à titre d’exemple les assemblées générales de la Fédération Tunisienne de Football ont bien eu lieu tout comme celles de l'UGTT aussi....
On a vu des gens "agglutinés" lors des enterrements de personnalités politiques en pleine vague de Covid, des manifestations politiques où tout est permis et comme si de rien n'était.
A Sidi Bouzid, le Président Kais Saïd  ne s'est pas privé de "bain de foule" et pas plus tard que dimanche dernier ses "adeptes", en présence des forces de police, étaient libres de toute mesure de précaution.
La Covid est devenue un apartheid sanitaire.
Les politiques, dont le Président de la République, ne se conforment pas aux règles barrières, ne respectent pas le protocole sanitaire et ne donnent pas l'exemple et même aux hôpitaux et urgences, il n'y a aucune rigueur en la matière et pourtant on continue à faire des campagnes de sensibilisation anti Covid !
En ce qui me concerne, je vous le dis franchement, jamais je ne me sentirai concerné par les avis et consignes "de ces médecins et experts". D'ailleurs, il suffit d'en voir un, et dès la première image je zappe.