Kélibia : les derniers éléments de l’enquête de l’explosion du 13 avril
Connu pour son radicalisme religieux, le propriétaire de la maison à Kélibia où une explosion avait eu lieu le 13 avril 2018, était en train de fabriquer une bombe artisanale au moment de la déflagration, selon les derniers éléments de l’enquête rendus public mardi par le ministère de l’Intérieur.
Une explosion s’est produite le 13 avril 2018 dans une maison à Kélibia du gouvernorat de Nabeul sans faire de victimes. La déflagration a entraîné l’éclatement des vitres des fenêtres et causé quelques dégâts matériels à l’intérieur de la maison, d’après des témoins oculaires et la gouverneure de Nabeul, Salwa Khiari.
D’après un communiqué du département, le propriétaire avait l’intention d’utiliser cette bombe (qui pouvait être activée à distance) contre les forces de l’ordre et les unités de sécurité à Kébilia.
Dans son interrogatoire, le suspect avait avoué avoir essayé une bombe pareille dans des lieux déserts et isolés. ” Pour sa fabrication, il avait utilisé un mélange de produits chimiques commercialisés sur le marché, tels que le phosphore, des substances inflammables, l’ammonitre et des explosifs artisanaux “, selon le même communiqué.
D’après les nouveaux éléments de l’enquête, ce suspect a également avoué avoir recruté d’autres takrifistes pour contribuer au financement, à la planification, à l’exécution de son plan terroriste. ” Ces takfiristes ont été arrêtés et ont reconnu leur complicité avec ce suspect “, selon la même source.
Consulté à ce sujet, le ministère public près le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a ordonné de placer en garde à vue huit takfiristes qui sont directement impliqués dans la planification et la préparation des actes terroristes.
Le ministère public près le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme avait ordonné, le 14 avril 2018 de placer en garde à vue le propriétaire de la maison sinistrée, son épouse et son amie (qui est mariée à un takfiriste écroué aux Emirats arabes Unis dans une affaire terroriste).
Le propriétaire du domicile, 35 ans, est connu pour son radicalisme religieux, alors que sa femme, 26 ans, était suspectée d’appartenir à une organisation terroriste, selon un communiqué précédent du ministère de l’intérieur.
Votre commentaire