Kenya : Au moins cinq morts dans une attaque terroriste à Nairobi
Au moins cinq personnes ont été tuées dans une attaque à Nairobi au Kenya. L’attaque, perpétrée ce mardi par un commando, dans un complexe regroupant un hôtel et des bureaux, a été revendiquée par les islamistes radicaux somaliens shebab, a rapporté le centre américain de surveillance des sites internet djihadistes Site.
L’explosion s’est produite vers 15h30 dans ce complexe appelé DusitD2 et situé dans un quartier verdoyant de la capitale kényane mêlant habitations et immeubles de bureaux. Des logements universitaires se trouvent également à proximité. La détonation a été entendue depuis le bureau de l’AFP de Nairobi à plus de 5 km des lieux.
« Nous pouvons confirmer que cet acte criminel a commencé d’une manière coordonnée et a débuté avec l’attaque de la banque I&M, une explosion qui a visé trois véhicules dans le parking et une explosion-suicide dans le hall de l’hôtel Dusit », a déclaré le chef de la police kényane, Joseph Boinnet en direct à la télévision.
La brigade antiterroriste était sur place, venue à bord d’un véhicule blindé, a constaté une journaliste de l’AFP. Une équipe de déminage a par ailleurs fait exploser le véhicule à bord duquel le commando est arrivé sur place, selon la même source.
Peu après le début de l’attaque, un garde d’une compagnie de sécurité privée travaillant sur place avait affirmé à l’AFP avoir vu « quatre bandits » à bord du véhicule, en sortir et poursuivre leur chemin à pied.
Dans un court message posté par son agence de communication Shahada, le groupe, affilié à Al-Qaïda, a affirmé être responsable de cette attaque. Les shebab ont perpétré les deux derniers attentats les plus meurtriers au Kenya : celui du centre commercial Westgate en 2013 (67 morts) et celui de l’université de Garissa en 2015 (148 victimes).
Cette attaque intervient trois ans jours pour jour après celle de la base kényane de l’Amisom d’El Adde, dans le sud de la Somalie. Les shebab, vidéo à l’appui, avaient revendiqué avoir tué près de 200 militaires kényans.
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