La BAD approuve un prêt record à la Tunisie pour la mise à niveau des routes
Le conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé le 15 septembre 2010
un prêt de 236 millions d’euros ( plus de 450 millions de dinars tunisiens) au gouvernement tunisien pour contribuer au financement du programme de mise à niveau des infrastructures routières.
« C’est le plus grand montant jamais accordé par la BAD à la Tunisie pour un seul projet », commente Jakob Kolster, directeur de la BAD pour l’Afrique du Nord.
Pour la période du 11e Plan de développement économique et social (2007-2011), il a été retenu pour les infrastructures routières un programme d’investissement d’un montant de 2,375 milliards de dinars tunisiens (TND). Dans ce cadre, le gouvernement tunisien et la BAD ont discuté du financement d’un programme routier d’un coût total de 1,087 milliard TND.
La réalisation de ce programme a été scindée en tranches. La première a fait l’objet d’un prêt accordé par la Banque en juin 2008 d’un montant de 174,33 millions d’euros.
Le présent projet routier VI constitue la 2e tranche de ce programme, avec un coût total estimatif de 336 millions d’euros, pour un prêt BAD d’un montant de 236 millions d’euros représentant 70% du coût total du projet. La contrepartie nationale, d’un montant de 100,74 millions d’euros, représente 30% du coût du projet et couvre entièrement la part en monnaie locale du coût du projet.
Ce projet, réparti sur tout le territoire, porte sur la réhabilitation de 862,8 km de routes classées et le renforcement de 691,3 km de routes classées. Il prévoit également la construction de 12 ouvrages d’art, l’aménagement de 759,4 km de pistes rurales et la modernisation/dédoublement de 52,6 km de routes du réseau classé.
En Tunisie, le réseau routier assure la quasi-totalité des déplacements des personnes et plus de 80% du transport des marchandises. Sur la période 1997-2006, le trafic a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 6,1%.
Le présent projet aura des retombées positives sur toute la population nationale, et plus particulièrement sur les populations du Nord-Ouest (Béja, Jendouba, Kef, Siliana et Zaghouan), du Centre-Ouest (Kasserine, Kairouan et Sidi Bouzid) et du Sud (Gafsa, Kébili, Tozeur et Médenine).
source: communiqué