La BCT prévoit un ensemble de mesures visant à assouplir la contrainte de change
Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Marouane El Abassi a pris part, mardi 04 février 2020 à Tunis, à l’ouverture de la 3ème édition de la conférence internationale « Financing Investment and Trade In Africa» (FITA2020) organisée par Tunisia Africa Business Council (TABC).
Au sujet de l’accompagnement de l’internationalisation des banques, il a déclaré que « l'expansion transfrontière des banques est plus que nécessaire voire inévitable, pour accompagner l’internationalisation des autres activités économiques qui sont en quête de nouveaux relais de croissance ». De ce fait, « la BCT œuvre activement à garantir les préalables sine qua non à l’internationalisation des banques tunisiennes ». Comprendre, la résilience du secteur bancaire, la consolidation de ses fondamentaux et la convergence avec les standards internationaux ainsi que des exigences qui touchent au degré d’ouverture de l’économie et de libéralisation des opérations avec l’étranger.
Dans cette optique, la BCT, dans la limite de ses prérogatives, a initié plusieurs initiatives, notamment celle relative aux transferts au titre des investissements à l’étranger qui « auront leur part dans les réformes à engager par la BCT au cours de la période 2020-2021 », a-t-il annoncé. Aussi, la BCT prévoit un ensemble de mesures visant à assouplir la contrainte de change qui pèse sur les transferts courants, mais également sur ceux ayant pour sous-jacents, des opérations financières et en capital avec l’étranger. Egalement, dans le cadre du soutien des filiales de sociétés résidentes implantées à l’étranger, les garanties en couverture des crédits de gestion accordés par les banques étrangères en faveur desdites filiales feront l’objet d’une libéralisation.
Le Gouverneur de la BCT a, en outre, mis en exergue le rôle de la « diaspora ». La Tunisie, a-t-il suggéré, gagnerait à développer des bases de données des étudiants du continent ayant suivi leur cursus universitaire en Tunisie, de les approcher, d’entretenir les relations avec eux et de consolider ses réseaux anciens, actuels et futurs. Et d’ajouter que le but étant de constituer un réseautage africain gagnant-gagnant ».
Votre commentaire