La crise en Tunisie « est le résultat de l’alliance inconsidérée Nidaa-Ennahdha », selon Mustapha Ben Jaafar
« Le peuple tunisien paie aujourd’hui le prix du vote utile », a estimé le Secrétaire général du parti « Ettakatol », Mustapha Ben Jaâfar. « La crise de pouvoir en Tunisie est principalement une crise de confiance. Elle n’a aucun rapport avec la nature du régime politique », a-t-il ajouté à l’ouverture du 3ème congrès du parti qui s’est déroulée au palais des congrès de Tunis.
« Cette crise est le résultat de l’alliance inconsidérée scellée entre le Mouvement Nidaa Tounes et le Mouvement Ennahdha », a-t-il lancé au cours de ce congrès auquel ont pris part notamment le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, le premier conseiller du président de la République chargé de la relation avec l'Assemblée des représentants du peuple et les partis politiques, Noureddine Ben Ticha, le président du parti Tounes Al-Irada et ancien président de la République, Moncef Marzouki et l’ancien chef du gouvernement, Hamadi Jebali.
« Basée sur le principe du partage du butin, cette bipolarité de la scène politique a déstabilisé le gouvernement et l’a rendu incapable de trouver des solutions », a-t-il regretté.
Placé sous le signe « les mains propres au service de la Tunisie de la justice », ce congrès de deux jours devrait poursuivre ses travaux à Hammamet. Il sera marqué notamment par l’adoption des motions du congrès et l’élection d’un nouveau secrétaire général du parti.
Au cours de ce congrès, le parti Ettakatol va choisir une nouvelle composition du bureau sur la base des révisions proposées par le Conseil national du parti, a déclaré Khalil Zaouia, dirigeant au parti. Selon lui, le secrétaire général sortant du Parti, Mustapha Ben Jaâfar, va garder un rôle symbolique au sein du parti, dans la mesure où il est le fondateur du parti créé le 9 avril 1994.
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