La Fédération de l'enseignement secondaire s'indigne suite aux déclarations de H. Ben Salem sur le bac-sport

La Fédération de l'enseignement secondaire s'indigne suite aux déclarations de H. Ben Salem sur le bac-sport

 

La Fédération générale de l'enseignement secondaire a exprimé son indignation suite aux déclarations du ministre de l'Education, Hatem Ben Salem, qui a considéré les épreuves du bac sport sous leur forme actuelle comme "synonyme de corruption".

La Fédération a estimé dans un communiqué publié ce mardi, que les déclarations de Ben Salem étaient "irresponsables" et "expriment une attitude incompréhensible" de la part du ministère de l'Education à l'égard d'un examen national", aussi impliquent-elles, selon le communiqué "une remise en cause gratuite de l'intégrité des superviseurs de cette épreuve".

Le ministre de l'Education, Hatem Ben Salem, avait déclaré, mardi, que «le bac sport sous sa forme actuelle est synonyme de corruption, à telle enseigne qu'il a été décidé en 2009, en concertation avec le ministère de la Jeunesse et du sport, de l'annuler, ".

Ben Salem a souligné qu'il avait décidé de boycotter les épreuves du bac sport depuis deux ans, indiquant "qu'il ne se permettrait pas de cautionner des pratiques inacceptables et déraisonnables, dans la mesure où 99% des candidats au bac sport obtiennent des notes supérieures à 18 sur 20".

Il a ajouté que "ce gonflement des notes s'opère sur la base des cours particuliers donnés aux candidats du bac sport", selon la même source.

Le ministre de l'Education a indiqué que des phénomènes préjudiciables ont accompagné cet événement et ont abouti à la violence et à la mort suite à des accidents de la route, lit-on de même source.

En réaction à ces déclarations, le syndicat a estimé que les déclarations de Ben Salem "mettent en doute les compétences, le mérite et l'intégrité des enseignants en charge de la supervision de ces épreuves".

Le syndicat a en outre appelé le ministère de la Jeunesse et des Sports à réagir à ces déclarations portant préjudice à l'intégrité du cadre enseignant, pédagogique et administratif qui supervisent cet examen national.

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