La fille en soutien au père !

Nadia Marzouki est rentrée en Tunisie pour soutenir son père, candidat à sa propre succession. Chargée de recherche au CNRS (CESPRA, Paris) et collaboratrice dans le projet ReligioWest à l’Institut Universitaire Européen de Florence, elle se dit « très fière et très heureuse d’avoir cette opportunité de montrer mon soutien. Cela dit, le soutien familial est continu et inconditionnel depuis le début, même s’il se fait, et continuera de se faire, dans la discrétion. Mon implication dans la campagne m’a aussi permis de prendre la mesure du dévouement, de la passion, et de la compétence de toute l’équipe de campagne et de tous les militants ».

Dans une interview qu’elle a accordée au « Courrier de l’Atlas », elle déclare être «la rapidité avec laquelle la Tunisie a adopté des caractéristiques propres à des démocraties beaucoup plus vieilles. Certes les partis politiques sont en pleine recomposition ».

Dimanche dernier à la coupole d’El Menzah, c’est la mère Beatrix Rhein, la femme longtemps cachée du président, parce qu’elle souhaite garder son anonymat pour continuer à vivre normalement et exercer son métier, qui était venue soutenir son mari de candidat, s’affichant à ses côtés, alors que la fille de sa chargée de protocole lui nouait une cravate rouge autour du cou. Tant il est vrai que la famille compte beaucoup en période de campagne.