La grève se poursuit chez les sociétés de collecte, de transport et de traitement des déchets hospitaliers dangereux
Le ministère de la santé n’a pas encore répondu aux revendications de la chambre nationale des sociétés de collecte, de transport et de traitement des déchets dangereux, qui observe une grève depuis une semaine, a indiqué jeudi le président de la chambre Kaies Dimassi.
Il a précisé dans une déclaration à la TAP que la quantité des déchets médicaux dangereux stockés depuis le début de la grève dans les établissements hospitaliers est estimée à plus de 150 tonnes.
Cet état des lieux représente un danger pour la santé du citoyen notamment en faveur du rebondissement de la pandémie de coronavirus et la hausse remarquable des températures, a noté la même source. Il a rappelé, à ce propos, que la moyenne des quantités de déchets hospitaliers stockés dans les établissements hospitaliers est de l’ordre de 25 tonnes par jour. Face à une telle situation les établissements hospitaliers seront obligés de se débarrasser des déchets médicaux selon le même processus adopté pour les déchets assimilés, ce qui représente un grand danger pour la santé des citoyens notamment ceux en contact direct avec les déchets, a noté la même source.
La chambre de collecte, de transport et de traitement des déchets hospitaliers dangereux relevant de l’Union tunisienne de l’industrie du commerce et de l’artisanat (UTICA) a décidé d’observer une grève à partir du 15 juillet courant. Cette grève intervient pour protester notamment contre le non payement des établissements hospitaliers, relevant du ministère de la santé, les dettes cumulées auprès des sociétés prestataires de service.
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