La phrase de trop de Sarkozy qui froisse les Algériens et gène les Tunisiens
« La Tunisie est frontalière avec l’Algérie (et) avec la Libye. Ce n’est pas nouveau... Vous n’avez pas choisi votre emplacement », a déclaré l'ancien président français Nicolas Sarkozy, « sur un ton ironique et moqueur ». Une phrase qui froisse le voisin algérien et gène ses hôtes tunisiens qui n’ont pas besoin de cet impair pour envenimer davantage des relations déjà en froid. Encore « un dérapage », certainement voulu et réfléchi qui en dit long sur ses intentions vis-à-vis d’une Algérie jusque là intraitable et difficile à « dompter ».
Sarkozy est allé plus loin en parlant de l’avenir de l’Algérie. « L'Algérie, qu'en sera-t-il dans l'avenir, de son développement, de sa situation? C'est un sujet. Qui me semble-t-il doit être traité dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée», a ajouté l'ancien président de la République en faisant référence à l'organisation internationale chargée de la coopération entre les pays des deux rives de la Méditerranée.
On n'en a pas vraiment besoin, en ces moment précis. Une déclaration qui ne doit engager en aucun cas la Tunisie dont les rapports avec son voisin l'Algérie sont plus profonds que ne le pense Sarkozy et que ce "dérapage linguistique" ne saurait affecter.