La triste mésaventure d’un investisseur étranger à l’aéroport Tunis-Carthage

La triste mésaventure d’un investisseur étranger à l’aéroport Tunis-Carthage

 

L’homme d’affaires Khaliji Abdallah M n’oubliera certainement pas la mésaventure qu’il a vécue vendredi dernier à son départ de Tunis.

Invité par des partenaires tunisiens qui ont tout fait pour le convaincre de venir investir dans notre pays, cet homme d’affaires réputé dans les pays du Golfe a passé trois jours en Tunisie.

Tout s’est bien passé lors de son séjour durant lequel ses partenaires tunisiens ont fait le nécessaire pour le séduire à venir investir chez nous. Mais c’est à son départ à l’aéroport Tunis-Carthage que sa mésaventure a commencé. Un douanier l’a en effet interpelé pour lui demander s’il a des devises qu’il va transporter avec lui.

En toute bonne foi, il a répondu qu’il détient 3000 euros en liquide sur lui. Immédiatement après, il a été conduit au poste de police où il a subi un interrogatoire poussé sur l'origine de son argent.

Lorsqu’il a informé les agents qu’il a ramené cet argent avec lui, on l’a avisé qu’il est en infraction et qu’il aurait dû remplir une déclaration d’importation des devises en sa possession, à son entrée sur le territoire tunisien.

Avant de le prévenir qu’il ne peut réexporter avec lui que 1500 € qui correspondent à la valeur du montant de cinq mille (5000 DT), que le touriste ne doit dépasser à sa sortie du pays.

Le reste du montant a été immédiatement confisqué, bien que l’homme d’affaires ait déclaré sa bonne foi précisant que personne ne l’a informé de la procédure à l’entrée du pays.

Après de longues minutes d’attente et après avoir informé les agents qu’il ne veut pas rater son vol, l’homme d’affaires a été sommé de signer un procès-verbal qui consigne son infraction.

Cependant, on lui a conseillé de revenir au plus vite en Tunisie pour régulariser sa situation et payer l’amende, sinon il ne pourra plus mettre les pieds dans notre pays.

Se sentant humilié par cette triste mésaventure, l’homme d’affaires a déclaré à ses partenaires tunisiens qu’il faut changer ce genre de lois sur les déclarations en devises avant d’espérer attirer les investisseurs étrangers.

B.M.

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