La Tunisie a besoin d’un soutien exceptionnel de la part du G7 (MAE)
« la Tunisie a besoin d'un soutien exceptionnel de la part des pays du G7 et de la communauté internationale pour relever les défis économiques, sociaux et sécuritaires auxquels elle est confrontée », a déclaré le ministre des affaires étrangères Khemaies Jhinaoui à l’adresse de l’ambassadeur du Japon Susumu Hasegawa qu’il a reçu ce mercredi, selon un communiqué du ministère des affaires étrangères.
M. Jhinaoui a fait part de la volonté de la Tunisie d’instaurer des relations de coopération fructueuse avec le Groupe des7 pays les plus industrialisés présidé par le Japon.
Au cours de l’audience, le ministre a invité le Japon à participer à la conférence internationale sur l’investissement prévue les 29 et 30 novembre 2016 à Tunis, soulignant que la réussite de l’expérience du processus démocratique en Tunisie est tributaire de la relance de l'économie nationale, de l’impulsion du développement dans les régions intérieures, de la réduction du taux de chômage et de la lutte contre le terrorisme.
Cité dans le communiqué, l’ambassadeur du Japon a affirmé le soutien de son pays et dans le cadre du G7 à la Tunisie, relevant que le Japon déploiera les efforts nécessaires pour identifier les moyens propres à appuyer les grands projets présentés par la Tunisie au Groupe des sept.
En effet, après l’Allemagne en 2015, le Sommet du G7, les pays industrialisés les plus riches du monde s’est tenu les 26 et 27 mai dernier à Ise-Shima au Japon sous la présidence du Premier Ministre nippon Shinzo Abe. Ce Sommet qui a réuni les Chefs d’Etat ou du gouvernement des Etats-Unis, de l’Allemagne, de la Grande Bretagne, de la France, de l’Italie, du Canada et du Japon ainsi que le Président du Conseil Européen et le Président de la Commission Européenne.
La crise des migrants et des réfugiés a été la principale question évoquée par cette réunion informelle des plus grands dirigeants du monde au même titre que la « montée de l'extrémisme violent et d'autres problèmes menaçant gravement l'ordre international existant ».
Dans le domaine de l'économie, les dirigeants se sont engagés à utiliser tous les outils, y compris monétaires, budgétaires et structurels, pour parvenir rapidement à un schéma de croissance durable et équilibré.
La déclaration finale, longue de 27 pages réitère dans un de ses paragraphes l’engagement du G7 envers le Partenariat de Deauville-du nom du Sommet tenu en 2011 en France- pour soutenir les pays de la région Moyen Orient et Afrique du Nord dans leurs efforts de réforme économique et de gouvernance.
Elle reconnaissons les nouveaux défis auxquels les pays arabes en transition font face , y compris la montée de l'extrémisme violent, l'intensification des conflits militaires, les crises humanitaires complexes et importantes.
Pour le Sommet du G7 au Japon, le « Partenariat de Deauville » reste un importante plateforme pour le dialogue et la coopération avec les pays arabes en transition, les partenaires régionaux et les institutions internationales compétentes.
Le Sommet réitère son engagement à mettre en œuvre le Pacte de Deauville sur la gouvernance économique, le plan d'action pour l'inclusion financière et les projets financés par le Fonds de transition MENA.
Le prochain Sommet du G7 se tiendra en mai 2017 en Italie.
Votre commentaire