La Tunisie bien classée en terme de facilitations au commerce international
Le rapport du Forum Economique Mondial (FEM) sur les facilitations au commerce international vient de classer la
Tunisie première au Maghreb et en Afrique et 41ème dans le monde sur un total de 121 pays listés. Elle gagne ainsi 8 places par rapport à son classement précédent, 49ème sur un total de 118, en 2008.
Le "Global Enabling Trade Report 2009" analyse l'ensemble des mesures qui simplifient les échanges commerciaux à l'échelle internationale.
L'enabling Trade index utilisé dans le rapport mesure les facteurs, les politiques et les services qui favorisent la libre-circulation des marchandises à travers les frontières jusqu'à leur point de livraison.
L'indice se penche sur les facteurs encourageant le commerce dans quatre domaines: l'accès au marché, l'administration douanière, l'infrastructure de transport et de communication et l'environnement commercial.
Avec ce bon score, la Tunisie devance des pays de la zone Euro comme l'Italie (45ème), la Slovaquie (46ème), la Grèce (47ème) et la Pologne (57ème).
La Tunisie se distingue également par rapport aux pays émergents asiatiques et sud américains. Elle passe devant la Chine (49ème), l'Inde (76ème), le Brésil (87ème) et l'Argentine (97ème).
Au niveau Maghrébin, la Tunisie vient avant le Maroc (55ème), la Mauritanie (107ème) et l'Algérie (112ème).
En Afrique, elle fait mieux que l'Afrique du sud (61ème), le Malawi (69ème ), la Zambie (80ème) et le Cameroun (106ème).
Dans le monde arabe, la Tunisie devance l'Arabie Saoudite (42ème), le Koweït (59ème), l'Egypte (75ème), la Syrie (108ème).
Par sous-rubriques, la Tunisie fait un excellent score en matière de qualité des services administratifs (32ème) et des conditions dans lesquelles se fait le commerce (21ème) sur un total de 121 pays.
Ce classement positif est le fruit des nombreuses réformes structurelles engagées, deux décennies durant, à tous les niveaux, aux fins de moderniser l'économie du pays, d'améliorer l'environnement des affaires et de réunir les conditions idoines pour intégrer la Tunisie dans l'économie de marché.