La Tunisie inscrite dans la liste des « juridictions à haut risque et/ou non coopératives »
Dans un statut publié sur sa page Facebook, l’expert économique Moez Joudi parle d’une « très mauvaise nouvelle » et la qualifie même de « déconfiture ». La Tunisie vient, en effet, d’être inscrite sur la liste des « juridictions à haut risque et/ou non coopératives » par le Groupe d’Examen de la Coopération Internationale (ICRG) relevant du Groupe d’Action Financière (GAFI)!
Selon lui, « notre pays n'est plus assez crédible en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme ! Des défaillances considérables ont été relevées au niveau de notre système de contrôle et de supervision des risques ! L'image du pays ne peut être que ternie par des classements pareils ! ». Au centre Hédi Nouira(CIPED ,ajoute-t-il, « nous avons déjà mis en garde contre ces dérives ! Aucun investissement sérieux ne peut être attiré dans pareille situation ! La crédibilité de notre système bancaire et financier est fortement menacée ! L'actuel Gouverneur de la BCT doit assumer toutes ses responsabilités et s'exprimer ouvertement sur le sujet ! ».
Le GAFI a pour rôle principal de définir des normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) et de veiller à la mise en œuvre efficace de ces normes dans tous les pays. De fait, l'amélioration du respect de ces normes réduit les risques de BC/FT pour le système financier, accroît la transparence et favorise une coopération internationale efficace. En outre, l'identification publique des pays non-conformes encourage les juridictions à améliorer leurs dispositifs de LBC / FT.
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