La Tunisie: Malgré le climat morose, les IDE restent acceptables
Malgré une conjoncture économique difficile, et en dépit des troubles que le pays a connus durant deux ans et demi après la révolution, hausse du taux de chômage, précarité des conditions sociales dans certaines régions, manque d'infrastructures, etc., les flux des IDE n’étaient pas gravement affectés.
La nouvelle Tunisie s’attèle depuis peu à bâtir une démocratie dans la foulée de violents clivages politiques et à reconstruire une nouvelle stratégie durable de l’investissement qui peine à reprendre son souffle et qui coïncident avec la gestation du nouveau Code d’Investissement et avec les actions du gouvernement pour assainir le climat des affaires.
Selon les chiffres de la FIPA, le flux des investissements directs étrangers, a atteint un montant de 549.3 millions de dinars au cours des quatre premiers mois de 2013, contre 587.6 millions de dinars pour la même période de l’année 2012, soit une baisse de 6.5%.
La répartition sectorielle de ces investissements montre une baisse de 6.6% par rapport à 2012 dans le secteur industriel, 50% dans le secteur du tourisme et de l’immobilier, 36.6% dans les services et 23.7% dans l’énergie.
Pour conclure, et à l'heure où tout le monde sent le besoin de revoir ses choix économiques et géopolitiques, à cause d'un contexte économique mondial en perpétuel changement, l'espace méditerranéen s'impose comme un espace de dialogue entre les pays situés sur l'une et l'autre rive.