L'affaire Hédi Djilani prouve l'indépendance de la justice tunisienne
Au moment où certains sont sur le banc des accusés pour détournement de fonds, blanchiment d'argent, corruption, passe-droits etc. M. Hédi Djilani,
plus grand exportateur textile en Tunisie (après Benetton), a fait l'objet d'attaques personnelles qui ont touché à son intégrité et son honnêteté et ce pour la seule et unique raison que ses filles soient mariées à des membres des familles Trabelsi et Ben Ali !!
En cette période postrévolutionnaire, c'est une partie de la rue qui impose ses lois aux gouvernants. Sinon comment expliquer le décret, paru au Journal officiel (JORT), en date du 14 mars 2011, qui préconise la saisie des avoirs mobiliers et immobilier appartenant aux Ben Ali, Trabelsi et autres anciens hauts responsables.
Un décret qui constitue une ingérence flagrante du pouvoir exécutif dans les prérogatives de l'appareil judiciaire. Une action qui nous a amené à nous poser des questions quant à la capacité de la justice à prendre les bonnes décisions en ce moment.
Heureusement, la réponse a été vite donnée à ceux qui entendent profiter des faiblesses du pouvoir judiciaire pour s'engager dans une chasse aux sorcières. En effet, l'affaire de M. Hédi Djilani, a démontré que la justice tunisienne est indépendante et qu'elle n’entend pas se soumettre aux pressions imposées par certaines parties.
Ainsi, et en dépit des propos calomnieux à l'encontre de M. Djilani, ce dernier vient de gagner son procès en appel qu’il a intenté contre l’Etat tunisien et ce après le gel de ses avoirs. Ainsi, à travers ce jugement M. Hédi Djilani reprend directement les rênes d'un groupe qui nourrit plus de 3000 familles.
Espace Manager