L’AJECT dénombre les obstacles administratifs et réglementaires entravant l’investissement en Tunisie
L'Association des Jeunes Experts Comptables de Tunisie "AJECT" vient de tenir dans la matinée de ce jeudi 28 Janvier 2016 une conférence de presse dans laquelle a présenté son rapport annuel sur les obstacles administratifs et réglementaires entravant l'investissement en Tunisie.
Ce rapport a été réalisé par les Experts Comptables membres de l'association et constitue la synthèse de diagnostic de la réalité de leurs relations quotidiennes avec les administrations et organismes publics en rapport avec les entreprises établies en Tunisie, étrangères ou locales.
Ce rapport a mis en évidence les difficultés rencontrées par les entreprises dans le cadre de leurs relations avec les administrations et organismes publics, dont notamment l'Agence de Promotion de l'Investissement et de l'Innovation "APII", le Registre de Commerce, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale "CNSS", les recettes des finances et bureaux de contrôle fiscal, l'Imprimerie Officielle de la République Tunisienne "IORT", la Banque Centrale de Tunisie et le Ministère de l'Emploi.
Le rapport cite parmi les principaux obstacles administratifs et réglementaires, qui constituent une entrave à la création et le développement des entités économiques, la multiplicité et la non clarté des documents administratifs ainsi que l'importance des délais de délivrance des autorisations, la lenteur des réponses, la multiplicité des administrations intervenantes et la complexité des procédures.
Ces obstacles ont contribué au manque de transparence dans les traitements avec les investisseurs ce qui a engendré des cas d'abus de l'administration dans certains cas. Il en découle un renforcement de la bureaucratie administrative, une dégradation du climat des affaires et une limitation du rythme de l’entrepreneuriat et de création de nouveaux postes d'emploi. Cette situation a contribué au développement de l'économie informelle.
En outre, le rapport a souligné le manque majeur des ressources matérielles et humaines, l'absentéisme fréquent des fonctionnaires ainsi que l'utilisation limitée des outils et des nouvelles technologies d'information.
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