Lancement de l’Union sociale-démocrate, une coalition politique et électorale

Lancement de l’Union sociale-démocrate, une coalition politique et électorale

 

La naissance de “L’Union sociale-démocrate”, une coalition politique et électorale a été annoncée ce jeudi à Tunis. La coalition regroupe l’Initiative citoyenne “Qadiroun”, le mouvement “La Tunisie en avant”, les partis “al-Massar” et al-Joumhouri et le mouvement des démocrates socialistes.

Au cours d’une conférence de presse organisée ce jeudi à Tunis, le secrétaire général du mouvement “La Tunisie en avant”, Abid Briki a indiqué que l’Union sociale-démocrate participera aux prochaines élections. A partir du 22 juin prochain, la coalition entame la constitution de listes électorales dans les régions, a-t-il indiqué, précisant que le choix du candidat de la coalition à l’élection présidentielle n’est pas arrêté.

Dans sa déclaration constitutive dont lecture a été donnée au cours de la conférence de presse, l’Union sociale-démocrate se propose durant la prochaine étape de jouer le rôle d’une force politique optant pour l’approche participative dans la gestion de ses affaires internes et pour le choix de ses candidats aux élections sur la base notamment des principes d’intégrité et de compétence.

La coalition compte également présenter “des solutions réalistes à la crise socio-économique à l’horizon du prochain quinquennat aux côtés des organisations sociales”. Le but étant de combattre la pauvreté, de réduire le fossé social et régional, et de lutter contre la corruption, l’économie parallèle et le blanchiment d’argent.

Le secrétaire général du parti “al-Joumhouri”, Issam Chebbi a estimé que l’utilisation des moyens de l’Etat à des fins politiques a influencé négativement le climat politique dans le pays.

Pour lui, l’adoption des amendements dans la loi électorale quelques semaines avant le dépôt des listes électorales est contraire aux normes démocratiques et électorales. Cet amendement a pour objectif de restreindre le pluralisme et de desservir l’opposition, a-t-il dit.

Il a relevé toutefois que plusieurs associations tentent de manipuler la loi et de se transformer en partis politiques et forces électorales pour accéder au pouvoir.

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